Road to Squatland

De mémoire, depuis que j’ai créé ce blog, j’ai très peu parlé des squats. Les détesterais-je ? Quelle idée ! Un triathlète dirait-il qu’il abhorre nager, ou bien que pédaler ou courir l’ennuie ? Ok, je ne suis pas triathlète pour pouvoir comparer le triathlon et le Powerlifting, mais enchaîner le squat, le couché et le terre en compétition, à raison de trois essais par mouvement, plus les échauffements, excusez-moi, ça ressemble à du triathlon, mais en force. Enfin, c’est ma vision des choses.

À vrai dire, concernant les trois mouvements, je les aime tous, sans préférence, mais chacun pour des raisons différentes, et je pense qu’il en va de même pour le triathlète avec ses trois courses. Bon, après, il y en a toujours un parmi les trois dans lequel on excelle. J’aime le couché pour son côté reposant : la station couchée n’est pas désagréable, surtout après une journée de travail. C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que les bancs sont très prisés en salle. J’aime le soulevé de terre parce que c’est celui qui permet de soulever les plus lourdes charges, et ça, c’est toujours bon pour l’ego. Et j’aime le squat parce que c’est le plus éprouvant des trois, et croyez-moi, on se sent toujours bien après une bonne séance de squat. On est vidé, rincé, mais détendu parce qu’on a eu notre petite dose d’endorphines. Et pour ça, les squats, c’est le pied !

Pourquoi parlais-je des squats au fait ? Ah oui, Squatland ! Bon, faut pas non plus s’emballer : je n’ai pas l’intention d’enchaîner les séries à 140 ou à 150 kilos de sitôt, mais passer le cap des 115, ça devient un peu plus sérieux… Hein? Comment ? Que ça ? … Euh, en séries de 10 quand même, quand je pense que je pouvais à peine en enchaîner 5 à 60 sans être gêné par un fichu pincement au genou cet été, c’est pas mal, non ? Et puis, le mieux est l’ennemi du bien comme on dit …

Ok, ce n’est pas non plus beaucoup en comparaison avec le soulevé de terre et j’accuse, du coup, un certain retard. Mais travailler en séries de 10, après vingt minutes de vélo programmé en mode « ascension de côtes » ou en mode « montagne », réglé au maximum, m’a permis quand même de revenir progressivement à un max théorique proche de ce que je faisais il y a un an, 150 kilos environ d’après le tableau d’estimation, sans mettre trop lourd sur la barre et surtout sans avoir mal au genou.

Mais à trois mois du championnat de France, je vais devoir me passer du vélo, monter les charges pour vraiment travailler la force et me réhabituer aux barres lourdes parce qu’en vérité un max théorique, comme son nom l’indique, cela reste de la théorie, et comme chacun sait, entre la théorie et la pratique …

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