… Quinze jours après, je gardais toujours en tête ma blessure. J’étais très prudent. Je m’échauffais plus longtemps que d’habitude et j’exécutais mes séries au couché avec la même prudence que si j’avais eu des flacons de nitroglycérine entre les mains.
Mais pendant que mon attention se portait sur mon pectoral, une autre douleur, plus sournoise celle-là, commençait à s’installer au niveau de mon genou droit. Des douleurs en position assise prolongée ou lorsque je fléchissais ma jambe pour monter un escalier ou pour m’accroupir (et ça je le fais plusieurs fois par jour avec mes CP): tous les symptômes du cauchemar de tous les sportifs, du joueur de tennis au coureur, en passant par le cycliste : LA TENDINITE. La poisse !
Pas une minute à perdre : recherches sur internet, histoire d’en savoir d’avantage sur les causes, les symptômes et les différents remèdes.
Ok, on trouve pas mal de choses sur le sujet, mais LE gros problème avec les tendinites, en plus d’être douloureuses, c’est que personne ne semble d’accord sur « comment les soigner ? » Certains conseillent le repos total, d’autres pensent que l’on doit alléger la charge de travail sans pour autant arrêter, les avis et les témoignages divergent aussi sur l’efficacité des séances de kiné ou d’ostéopathie.
Je me suis résigné à arrêter l’entraînement pendant quinze jours, puis reprendre, avec une genouillère, en allégeant et en espaçant les séances de squat et de soulevé de terre. J’appliquais de la glace le matin et le soir et un gel anti-inflammatoire. Au bout de 4 semaines, mon genou allait mieux.