S’entraîner au moment où la salle est quasiment déserte est un réel bonheur. Enfin, de temps en temps.
J’aime avoir la salle presque pour moi tout seul : pas de stress pour avoir un banc de couché ou un appareil libre, pas de temps de repos allongés par de longues discussions et moins de bruit aussi, donc plus de concentration. Et ce moment-là, je pense l’avoir trouvé le samedi matin. Jusqu’à maintenant, comme il y avait classe, je ne m’entraînais jamais le samedi.
Donc, ce matin, après avoir pris le temps d’avaler un bon petit déjeuner, sans être copieux, en écoutant le dernier Metallica, je suis allé à ma salle, à pied, comme d’habitude puisqu’elle se trouve à 200 mètres de chez moi, en profitant du soleil matinal et de l’air plus respirable grâce à l’absence de circulation. Rien à voir avec les jours en semaine, où je prends souvent mon petit déj’ en vitesse, debout, avalant mes flocons d’avoine, ma banane et mon verre d’eau, tout en repassant ma chemise et en vérifiant dans mon sac si je n’ai rien oublié, puis partir au travail sans avoir le temps de faire ma vaisselle. C’est bien la peine de me lever à 6 heures…
Une fois dans la salle, je peux prendre toute la place que je veux et réquisitionner un banc pour poser ma ceinture, ma serviette, mon chrono, mon carnet d’entraînement, mon flacon de magnésie liquide et ma bouteille d’eau sans avoir à déplacer tout cet attirail si quelqu’un souhaite s’asseoir ou s’allonger pour faire ses séries.
Ce matin, c’était soulevé de terre.
En début de cycle, voilà ce que ça donne :
Puis j’ai complété la séance avec des extensions à la table à lombaires, des tractions à la poulie en prise large, du tirage au menton et des élévations latérales pour les deltoïdes.
Voilà dorénavant ce que je ferai le samedi matin, jusqu’à ce qu’un jour, peut-être, nos chères têtes pensantes se décident à rétablir l’école le samedi…