Affûtage et stress pré-compétitif

Une semaine, enfin, un peu moins maintenant. Autant dire « la dernière ligne droite avant la finale ».

J’ai certainement l’air d’en faire des tonnes en publiant des articles sous la forme d’un compte à rebours. Je ne prépare ni les Championnats du monde, ni même le Championnat de France dans la fédé officielle; c’est vrai quoi, faut rester réaliste; mais une compét’ reste une compét’. Et puis, à défaut d’avoir pu concourir en FFH cette saison, je m’attelle à préparer au moins cette finale.

Pour ce qui est de la préparation justement, il n’y a plus grand chose à faire maintenant. Les dés sont jetés et il est maintenant trop tard pour combler les lacunes. L’heure est aux « derniers réglages » : Les entraînements lourds ont cédé la place aux séances d’affûtage qui consistent à diminuer les charges, afin de récupérer de la fatigue accumulée au cours des dernières semaines et d’augmenter les performances pour le jour J… enfin, en théorie. Il est toujours possible de foirer ce cycle. Comment ça ? je ne dois pas être pessimiste ? Eh ! oh ! J’ai mis « stress pré-compétitif » dans mon titre; c’est pas pour faire joli !

Et l’imminence de la compétition ne fait qu’augmenter ce stress et on devient sensible à la moindre excuse : je me dis que ma préparation n’a pas été régulière pendant ce mois de mai saucissonné par les longs week ends et que j’aurais pu m’entraîner un peu mieux. J’ai le sentiment que la stimulation n’a pas toujours été au rendez-vous de par l’absence de partenaires partis en congés ou dont les jours d’entraînement ne coïncidaient pas avec les miens. Aussi, avec la fatigue, les barres réalisées dernièrement n’ont pas été satisfaisantes par rapport à celles qui étaient prévues. Et ma dernière séance de soulevé de terre, que j’ai dû interrompre rapidement à cause d’une petite plaie à la main gauche (Non, mais quelle chochotte !!!) n’arrange rien.

J’aimerais tout simplement avoir quinze jours de plus.

J’évite de faire la compétition avant, dans ma tête, puisque les conditions d’une compétition n’ont rien à voir avec celles d’une séance d’entraînement. L’échauffement, par exemple, n’est pas le même qu’à la salle; les temps d’attente entre chaque barre seront plus longs et il y a la forme du jour. Et puis, on n’est jamais à l’abri d’un imprévu. Une bulle à un mouvement par exemple ou je ne sais pas… la foudre qui s’abat sur la barre juste au moment ou on se trouve dessous pour faire son essai au squat. La météo peut-être capricieuse parfois…

En même temps, je suis conscient des effets positifs de ce stress. L’absence d’appréhension serait d’ailleurs même suspect. J’attends cette finale avec impatience. Je sais que tout ce que j’ai décris plus haut est ressenti par l’ensemble les athlètes qui seront présents à cette finale et qui peut-être me lisent. J’ai au moins une lectrice et athlète (Hourra !!!!) qui se manifeste. Merci Mariane. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne fin de préparation, d’être en forme le 13 et le 14 (pour celles et ceux qui feront le couché) et de réaliser vos meilleurs barres. Que la Force soit avec vous !

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