Là où tout a commencé …

Dans un de mes derniers article où j’abordais mes conceptions sur la force athlétique, à la question « pourquoi je tenais à me muscler lorsque j’étais ado ? », j’ai répondu qu’il y avait des raisons esthétiques.
Vers 15 ou 16 ans, comme beaucoup d’ados je n’aimais pas trop mon physique : petit, à lunettes, acnéique. À ce moment critique de la vie, on se cherche. Certains se rebellent. D’autres, vont se chercher un chemin, un domaine dans lequel ils vont s’épanouir, comme l’écriture, le dessin ou la peinture, la musique ou le sport.
Je faisais de la natation et j’étais impressionné par la musculature d’un sapeur pompier qui se rendait régulièrement à la piscine.

Pourquoi la musculature ? Ben, tout simplement parce que je pense avoir été « conditionné aux muscles » depuis mon enfance. Non, non, ce n’est pas une blague! Jugez plutôt, et là, je vous parle d’un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaaaîîître. Séquence nostalgie…

Les années 80:
En fait, je pense que tout a commencé avec la figurine Big Jim, version virile de Ken, l’ami de Barbie, avec en prime le bouton poussoir dans le dos qui faisait bouger son bras droit, des biceps qui gonflaient lorsqu’on pliait ses bras et j’allais oublier le plus important : le slip kangourou!

big jim

Mais bon, très vite, les célèbres agents secrets (parce qu’il y avait ausssi Big Jeff, Big Jack, Big Josh et plein d’autres encore) de chez MATTEL ont rejoint Ken dans le rang des tarlouzes avec l’arrivée d’autres personnages, encore plus virils (ben oui, parce que le muscle ça fait plus viril, enfin, c’est ce que je croyais) : Les Maîtres de l’univers, avec en tête Musclor ou He-man.

he+man

Je rêvais d’avoir les muscles réalistes et hors normes du personnage. J’avais entre les mains la version 3D des muscles d’autres héros que j’admirais dans les bandes dessinées, à la télé ou plus tard au cinéma.

Et ce n’est pas tout :

  • la série télé L’incroyable Hulk, où`le géant vert n’était pas encore créé à partir d’effets numériques mais incarné par un ex-Monsieur Univers : Lou Ferrigno.
    Qui, parmi ceux qui suivaient la série, n’a jamais attendu le fameux gros plan sur les yeux du docteur David Banner qui devenaient verts et qui annonçait sa transformation en chose? Et les plans-séquences de la transformation qui étaient les mêmes d’un épisode à l’autre : le jean qui devenait un bermuda (à croire que seuls ses mollets gonflaient, pas les cuisses), la chemise en lambeaux, (il devait en dépenser un fric fou dans les fringues, vive les soldes…). Et puis il y avait aussi la fuite de la créature (avec un ralenti, façon L’homme qui valait trois milliards).
  • hulk2

  • Sans parler de Blackstar, la version fauchée des Maîtres de l’univers, qui n’a pas dû marquer les esprits, sauf à des gens comme moi.
  • blackstar1

  • Puis le cinéma, avec deux monstres incontournables de l’époque, dont les posters couvraient les murs de ma chambre (Rambo 2, c’est un peu la honte de l’avouer aujourd’hui, mais bon, vous avez dû en faire autant…) et qui ont incarné des personnages aujourd’hui célèbres du cinéma (Rambo, Rocky, Terminator, Conan) :
  • Les années 90 :
    Ma période bodybuilding, avec la découverte de la carrière sportive du chêne autrichien, mes lectures des revues Muscle et Fitness, du Monde du muscle ou Flex que j’achetais tous les mois pour recueillir de précieux conseils et trouver l’inspiration.

    arnold

    Mes modèles de l’époque (pour les connaisseurs): les deux Lee : Haney et Labrada, Francis Benfatto, Shawn Ray, Franco Colombu, Franck Zane, pour ne citer que ceux-là.

    Et aujourd’hui ?
    Ben, depuis le mileu des années 90, l’image que j’avais du muscle s’est pas mal dégradée. La faute de qui ou de quoi ?

  • L’usage des produits. Certains bodybuilders en sont morts, et je pense à Momo Benaziza ou Andreas Munzer. Aujourd’hui les Bodybuilders ressemblent davantage à des boeufs gavés aux hormones, le ventre gonflé par des viscères qui ont doublé de volume, et tout ça sous l’oeil complice des juges et des organisateurs (n’est-ce pas, Monsieur Weider ?) qui privilégient le volume à outrance au détriment de la ligne harmonieuse, ceux qui faisaient gagner un Dorian Yates avec un biceps arraché (bonjour la symétrie).
  • coleman

  • Mes goûts cinématographiques ont changé. Mon regard sur mes idoles d’autrefois a changé aussi (un Schwarzy qui a soutenu Bush (père et fils), non là, ça craint).

    Qui sont mes sources d’inspiration aujourd’hui ? des powerlifters ? des athlètes d’une autre discipline ? Aucun nom ne me vient tout de suite à l’esprit. J’admire la performance avant tout et ce, dans n’importe quel sport.

    Enfin, il y a aussi des gens physiquement normaux que je croise ou que j’ai rencontré et qui ont ce-je-ne-sais-quoi de remarquable. Peut-être en faites-vous partie…

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