Je me rends compte que ces derniers temps, c’est à dire depuis le début de l’année, je me suis rendu à l’entraînement presque tous les soirs, sauf les dimanches.
Bon, j’ai bien dû me reposer deux ou trois jours de plus en l’espace de six semaines, mais ce dont je suis certain, c’est d’avoir passé davantage de temps à la salle. À l’image des rats de bibliothèque, je suis devenu un rat de salle. Je traîne et je m’entraîne dans ce qui est en passe de devenir un second chez moi entre 18h30 et 20h00.
Mais passer plus de temps à la salle ne signifie pas pour autant faire plus de squat, de couché ou de soulevé de terre. Non. Je suis dans un cycle lourd et je me laisse presque une semaine entre deux entraînements d’un même mouvement pour récupérer. En fait, ces séances supplémentaires sont consacrées exclusivement à du renforcement musculaire, du cardio ou des étirements. Et une heure trente, ça passe très vite.
Au cours d’un cycle lourd et avec les jours de repos que cela induit, on se laisse facilement prendre au piège. À la fin d’une séance, si je n’ai pas le temps de travailler les trapèzes ou faire quelques good morning pour renforcer le dos, je me dis que ce n’est pas grave, que je les ferai demain comme ce n’est pas un jour consacré à l’un des trois mouvements et que j’ai du temps. Et le lendemain, aux mouvements non faits la veille, viennent s’ajouter du vélo, des exercices pour la coiffe des rotateurs, et d’autres pour les abdos et au bout du compte, il y a toujours quelque chose à faire.
Je suis devenu accro à l’entraînement et je ne pense pas que cette addiction soit un mal. Mais à trois jours d’une rencontre, je compte quand même prendre un peu de repos …