Les mythes de la Force : La folle histoire d’Héraclès 1ère partie – l’enfance du héros grec

Héraclès, fils de Zeus, est l’un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La Mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures et d’exploits dont les plus célèbres restent les Douze travaux. En Force athlétique, Hercule est une référence. Mais connaissez-vous vraiment ce héros grec ? Pas vraiment, hein ? Laissez-moi donc vous narrer – ou remémorer – un peu les exploits d’un des plus célèbres hommes forts de la culture occidentale…

Tout a commencé avec la prédiction par l’Oracle d’une guerre entre les Dieux et les Géants. Zeus, le roi des Dieux, désirait alors avoir un fils capable de vaincre les ennemis annoncés.

Dans ce seul et unique dessein, ce grand philanthrope décida de se sacrifier, vous pensez bien, en folâtrant, non pas avec une femme de chambre d’un Sofitel à New York – trop prise de tête ensuite, semble-il – mais avec Alcmène, une jeune et belle mortelle, fort esseulée depuis que son mari, le roi Amphitryon, était parti guerroyer. Bon, pour la défense de la donzelle, il faut préciser que Zeus avait pris les traits du mari absent et s’était arrangé avec Hélios, le dieu du soleil, pour qu’il reste couché durant trois jours. Dans cette longue nuit noire, la pauvre risquait de n’y voir que du feu…

Enfin, que du feu; la grosse foudre du roi des Dieux en premier lieu…

Durant cette même nuit – trois jours, quand même, et cela sans Viagra – le puissant barbu parvint à ses fins. Il doubla de peu Amphitryon, qui, de retour de campagne, honora à son tour, comme il se dut, son innocente épouse. La reine ne put plus marcher pendant plusieurs jours donna naissance un peu plus tard à deux enfants : Héraclès, fils de Zeus, et Iphiclès, fils d’Amphitryon.

Petite précision : le premier prénom du demi-dieu était Alcide et ce, jusqu’à ce qu’il accepte les Douze Travaux pour expier ses pêchers. Mais pour simplifier les choses, je vais continuer de l’appeler Héraclès. Ça va, vous suivez ?

Hermès, autre prénom grec se terminant en –ès et messager de Zeus, enleva le premier enfant pour le placer dans le lit d’Héra, sœur et épouse (!) du Dieux de la foudre, qui était endormie. Endormie, forcément : Hera, comme Alcmène, fut bernée. Aucun des crétins consanguins fils de Zeus ne pouvait devenir immortel s’il n’avait été nourri par le sein de la Déesse…et Héraclès n’était pas son fils ! Affamé, le bambin s’approcha de la divine gougoutte et commença à la téter. Malheureusement, ne domptant pas encore sa force, il tira si fort que le lait gicla et se répandit en une grande traînée blanchâtre dans le ciel, donnant ainsi naissance à la Voie lactée. N’allez surtout pas croire les mauvaises langues qui expliquent la création de cette dernière par les premiers émois d’adolescent d’Héraclès

Plus tard, Héra, qui ne digérait toujours pas le fruit des escapades extra-conjugales de son infidèle mari et frère, envoya deux énormes serpents pour Hera-diquer l’enfant dans son berceau, mais le petit angelot les étrangla avec ses petits doigts tout boudinés… sans aucune difficulté.

Quelques années après, le jeune Héraclès devint l’élève d’un grand nombre de maîtres qui lui enseignèrent, entre autres, la lutte ou la conduite des chars. Malheureusement, le héros était indiscipliné et turbulent ; si turbulent qu’un jour, Linos – le maître chargé de lui enseigner les lettres et la musique – excédé, finit par lui coller une baffe. Aïe ! Quelle idée de gifler le fils de Zeus ! Pas très pédagogue le maître. Il aurait mieux fallu lui enseigner le maniement des armes; les lettres et les instruments de musique, au bout de trois heures, il faut le comprendre, ça gave ! Complètement vénère, le demi-dieu ne tendit pas l’autre joue et se découvrit, contre toute attente, un certain talent de mélomane en fracassant le crâne de l’imprudent à gros coups de lyre. Héraclès fut accusé de meurtre, puis acquitté après avoir invoqué « la légitime défense ». Ben voyons…

Sa fougue et de son manque de maîtrise de soi devinrent une menace pour les inconscients qui croisaient son chemin. Héraclès fut donc éloigné de la cour – faut avouer qu’il ne se révéla pas trop subtile ; plutôt brut de décoffrage, le héros grec. Il se retrouva alors à surveiller ses troupeaux à la campagne où son éducation fut reprise en main – et il y avait encore pas mal de boulot – par Teutoros, qui lui enseigna des leçons de morale le tir à l’arc.

Pour sa simple survie, Teutoros eut raison : le tir à l’arc, pour Héraclès, c’était plus cool…

L’enfance d’Alcide – ou Héraclès – s’achève. Moult aventures l’attendent, dont les fameux Douze travaux…

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