Hier, j’ai fait ma troisième séance d’entraînement depuis mon inscription dans la fameuse enseigne de remise en forme (oui, j’ai décidé de ne pas faire de pub) et je commence à trouver mes marques.
Bon, ok, le soulevé de terre a été franchement à chier : dans ce type de salle, surtout pas de magnésie pour ne pas tâcher le matériel et, au moment de préparer mon sac, prendre des gants ou des sangles n’est pas encore devenu un automatisme. Même chose pour mes longues chaussettes. Résultats : impossible de faire plus de 3 répétitions à 150 kilos à cause de la barre qui glissait de mes mains, et sur ce coup, je suis loin des 8-10 répétitions prévues dans mon programme estivale. Mes tibias, rougis par les frottements du moletage, m’ont définitivement convaincu de ne pas insister davantage. Mais bon, rien de dramatique, je commence mon (vrai) programme la semaine prochaine.
Comme je suis puni de squat, je me consacre davantage aux autres groupes musculaires. La chaleur ambiante de la salle permet aux muscles d’être chauds rapidement et en faisant des élévations latérales à un bras, j’avais l’impression que mes épaules allaient exploser sous le tee-shirt trempé de sueur. J’aime cette sensation, elle me renvoie 15 ans en arrière où ma motivation et ma rage à l’entraînement était au maximum.
Vais-je reprendre le Bodybuilding pour autant ? Non, prendre du volume musculaire ne m’intéresse plus et mes objectifs sont tournés vers la Force athlétique, mais le fait de pouvoir rivaliser avec les « gros » de la salle m’amuse finalement.
D’ailleurs, en parlant des « gros », j’ai une petite chose à ajouter sur les grandes enseignes de la RF et qui m’a sauté aux yeux pendant mes temps de repos : le communautarisme qui règne ou, du moins, qui semble plus marqué dans ce type de salle : d’un côté, vous avez les adeptes du cardio qui passent l’heure ou les deux heures à courir, à pédaler en écoutant leur baladeur MP ou en regardant, l’air hypnotisé, comme à la maison, le grand écran plat. Dans un autre coin vous trouvez des adhérents qui font du cardio et de la musculation sur les machines avec charge guidée. Enfin, au fond de la salle, la dernière catégorie, et dont votre humble blogueur fait partie, regroupe les habitués des poids libres.
Enfin, je ne développerai pas davantage aujourd’hui car un article entier serait nécessaire pour évoquer chacune de ces « castes » qui fréquentent ce même lieu sans se parler.
Est (sont)-ce seulement les larges auréoles sous les bras qui ne donnent pas envie d’aller vers les autres?