Il y a des jours comme ça…

Il y a les jours « avec » et des jours « sans », des jours où l’on se sent prêt à soulever des montagnes, au sens figuré bien sûr, et d’autres où l’on se sent plombé. Le pire, c’est lorsque cela vous arrive plusieurs jours de suite.

Je devais pourtant être reposé après un long week end en Belgique, sans excès. Les séances de lundi et de mardi on été des jours « avec » mais un peu tronquées. Mais alors ensuite…

Mercredi par exemple, avant même d’aller à la salle, je savais que ça allait être un jour « sans ». J’avais prévu une séance de soulevé de terre, équipé pour la première fois de protège-tibias. Pourquoi des protège-tibias ? La semaine passée, j’avais expérimenté la méthode bulgare, en alternant des séries lourdes (80% de mon 1RM, soit 150 kilos) et des séries légères (50% de mon 1RM, soit 92,5 kilos) dans une même série. Cela donnait : 2 reps lourd-5 reps léger-2 reps lourd – 5 reps léger – 2 reps lourd puis 3’30 de repos. Le tout répété cinq fois. Une séance super intensive que j’ai réussi difficilement à mener jusqu’au bout. Mais ce qui m’a freiné dans mon élan ce jour là, ce sont deux grosses tâches rouges que j’ai noté sur le moletage de la barre après la troisième série. Tiens ? qu’est-ce que c’est ? De la rouille ? Non… Merde ! c’est du sang ! C’est MON sang !!! J’étais en train de me râper les tibias, pourtant protégés par de longues chaussettes épaisses, avec les parties striées de la barre. Pourquoi je vous raconte ça, au fait ? Ah oui, les protège-tibias.

Mercredi donc, je place les protections sous mes chaussettes et en regardant le bord de la coque en plastique saillir sous le genou, j’imaginais déjà la barre butant dessus à chaque descente. Je commence mon échauffement et passés 100-120 kilos, ma concentration se disperse à cause de la barre qui effleure par moment le bord supérieur du protège tibia. Je dois penser en même temps au bon placement du dos.

J’arrive à 165 kilos. Objectif : 5 répétitions. Finalement, j’en fais …3. Pfff!!! Pas grave. Je vais prendre 4 minutes pour me reposer et je vais reprendre la même barre et je vais les faire ces 5 répétitions.

Les 4 minutes passées, je saisis la barre pour en faire…2. Ah, non pas ça ! S’il y a bien une chose que je déteste, c’est faire moins que la séance précédente. C’était bien un jour « sans » et je devais me résigner à descendre la charge.

Alors pour me rassurer, je me dis que l’épaisseur des protège-tibias, 1,5 cm, a dû ajouter une petite dizaine de kilos sur la barre, celle-ci se trouvant éloignée du corps. Il y avait aussi la rentrée le lendemain, avec cerise sur le gâteau, un conseil d’école (qui s’est terminé à 21h00).

Vendredi, séance de squat et de couché. Pas vraiment une journée « sans », mais pas une journée « avec » non plus. Des charges qui semblaient plus lourdes, une erreur dans mon programme. La fatigue peut-être…

Demain, c’est soulevé de terre. J’espère que ce sera de nouveau un jour « avec ». Mais une chose est sûre, ce sera « sans » protège-tibias.

2 Comments

  1. Tu m’étonnes qu’il y a des jours « sans » :-(

  2. J’avoue que la coïncidence du sujet est étrange. Quoi qu’il en soit, et sans vouloir faire de jeu de mots (tu me connais), il faut faire deux “poids”, deux mesures…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>