Pas ce soir, j’ai la migraine…

Parfois, il ne faut pas trop s’écouter et laisser faire les choses comme elles viennent. Petite anecdote sur ma séance de jeudi soir pour illustrer mon propos (ah oui, je parle bien d’entraînement, désolé pour les lecteurs et lectrices qui s’attendaient, à la lecture du titre, à d’éventuelles confessions croustillantes sur l’état de ma libido) : en arrivant à la salle, je sentais le jour « sans » : manque de sommeil, fatigue, arrivée tardive à 19h00, pas d’entraînement mardi et mercredi à cause de la grève du personnel municipal, dont le gardien du gymnase, ce qui a valu la fermeture de celui-ci et puis la tête occupée par trente-six autres choses à faire (ça, ça m’apprendra à tout remettre au lendemain). Comme je n’avais pas la gniaque suffisante pour faire du soulevé de terre (et là, Coach ne pouvait rien, je ne voulais pas le voir), en remplacement, je m’étais décidé à faire ce que j’appelle « du bricolage » : un peu de flexions de jambes pour les ischios, un peu de hack squat et pour finir, quelques mouvements pour le dos et les épaules. Tout ça sans contrainte de temps et sans me fixer d’objectifs pour les charges ou le nombre de répétitions. Cinq séries par mouvement.

Je termine les ischios. Je commence le hack squat et en voulant attaquer la deuxième série, l’envie de faire du soulevé de terre revient. J’arrête l’exercice pour les cuisses, et je passe au soulevé de terre. Je m’échauffe : 60 kilos, 80, 100, 120 et la suite de la séance se précise : je n’ai pas ma genouillère avec moi, ni mes chaussures à semelles plates mais tant pis, je me lance malgré tout dans une tentative de maxi, pour voir. 180, ok ça passe.

190 ? Mmmmh ? Allez pour 190.

Je charge la barre et après cinq bonnes minutes de repos, je décide d’enlever mes chaussures et faire le soulevé en chaussettes. Je me place, je serre bien la barre entre mes mains, je prends une profonde inspiration et je pousse sur mes jambes. Et là, et là…bah, vous vous en doutez, si je vous en parle, la barre est correctement montée.

195, comme en juin ? Mmmh ? Non, pas ce soir. Je venais de soulever 190 kilos pour la première fois à l’entraînement, de plus à la fin du mois de novembre et au cours d’un entraînement qui avait débuté comme un jour « sans ».

Je pouvais terminer ma séance, avec plus d’enthousiasme, puis rentrer chez moi avec un grand sourire de satisfaction et le sentiment du devoir accompli.

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