Bon, OK, une semaine ne suffit pas pour connaître un pays, sa culture, ses habitants, mais c’est toujours amusant de comparer nos habitudes avec celles des autres :
Tout d’abord, les noms des lieux, des villes, qui sont imprononçables et difficiles à mémoriser pour nous, pauvres français : Kirkjubaejarklaustur, c’est balèze, hein? À moins de parler l’allemand ou une langue scandinave, sinon, le lire, c’est déjà pas mal. Mais de là à le mémoriser pour le dire ou l’écrire…Allez dire à vos amis : Ben moi, cet été je suis allé à Kirkjblablaklaustur !
La vie y est plus cher qu’en France. Que ce soit pour une chambre d’hôtel, un repas dans un restaurant ou même un litre de lait ou un simple paquet de biscuits. Vous voilà prévenus.
Vous souhaitez prendre l’apéritif ou accompagner un repas avec une bonne bouteille ? Ben, il va falloir y mettre le prix et faire vos achats de préférence dans une grande ville parce que vous ne trouverez aucun alcool au-dessus de 3%vol dans les supermarchés ou les stations services. Les autorités islandaises ont fait le maximum pour limiter la consommation d’alcool. Le seul endroit où on peut se procurer de l’alcool, ce sont les magasins d’Etat VINBUD qui ont des horaires stricts. Hors des grandes villes, certains n’ouvrent que pendant une heure !!! Comme en Suède, acheter de l’alcool est un luxe. Pour vous donner une idée, pour une bouteille de vin rouge, vous devrez débourser 2500 ISK (un peu plus de 20 euros). Et encore, ne comptez pas acheter du vin français : l’essentiel vient d’Australie, d’Allemagne ou d’Argentine. Quelle bande d’hérétiques ! (Ben oui, soyons chaud-vin).
La bouffe. Ah, la bouffe ! C’est, je pense, LE point négatif de ce pays. Attention, je ne parle pas de la gastronomie islandaise car je n’ai pas eu l’occasion d’y goûter. Non, je parle de ce que l’on trouve dans les commerces : pizzas, hamburgers, chips, charcuterie d’apparence caoutchouteuse sous vide, sucreries. Le prix des principales autres denrées est nettement plus élevé qu’en France et puis il y a moins de choix.
Les islandais sont froids et distants? Ben, en fait, oui et non. Il est vrai que nous avons eu très peu l’occasion de discuter avec des islandais. Les seuls que nous rencontrions en zone rurale étaient les caissières ou les gérants de camping. Entre le « hei » (bonjour), « takk » (merci) et « bye bye« , il était impossible de leur décrocher ne serait-ce un sourire. Les cafés quand il y en a, ferment très tôt. Et puis, une fois à Reykjavik, le week-end, à partir de 23 heures-minuit, les rues se remplissent de jeunes qui sortent, s’amusent, une bière à la main (aussi bien les filles que les garçons) pour rejoindre les pubs. C’est vers 2 heures du matin qu’on rencontre le plus de monde. À l’image de leur île, c’est le feu sous la glace.
L’islande est un pays en plein essor. Il suffit de voir le nombre de grands travaux en cours à Reykjavik mais aussi en zone rurale pour s’en apercevoir : construction de grands immeubles, construction de routes bitumées, … L’Islande est un immense chantier. De plus, le taux de chômage est inférieur à 3%.
Non, l’Islande est finalement un beau pays, avec ses qualités et ses défauts. Mais lequel n’en a pas ? En tous cas une chose est sûre, un jour, j’y retournerai (Someday i will…).
Pour moi, c’est un des plus beaux pays du monde. On a parfois l’impression d’être sur une autre planète (et je sais de quoi je parle…). Paysages minéraux magnifiques, par contre, j’étais en manque de forets au bout de trois semaines, et de légumes frais aussi!!!
Très joli souvenir, moi aussi j’aimerais y retourner un jour…
Laureline
Effectivement, faut pas y aller pour la gastronomie. Et depuis la banqueroute, ça doit être pire…
Les paysages n’ont heureusement pas souffert de la spéculation financière… Ah zut ! les icebergs et les magnifiques glaciers risquent de disparaître à cause du réchauffement climatique ! Faut pas tarder alors pour y retourner !!!
Bon bah tu fais quoi l’été prochain? ;-D
Oulah ! L’été est encore loin !