Les premiers mots d’un article sont toujours difficiles à trouver, surtout après une longue pause scripturale. Ils le sont davantage, et délicats de surcroît, quand l’article en question est lié à la vie privée, qu’il n’est pas anonyme et que le thème du blog s’articule avant tout autour de la Force athlétique.
Certains événements de la vie peuvent être passés sous silence, n’interférant en rien dans l’écriture d’un nouvel article ou la préparation d’une compétition,…
… d’autres non.
Mon père s’est éteint le 9 novembre dernier des suites d’une longue maladie, à seulement 57 ans. Taire sa disparition m’est inconcevable.
J’ai la chance d’être bien entouré au quotidien pour avancer dans mon travail de deuil. Coucher ces mots m’aident aussi, je pense, dans ma démarche et me permettent de reprendre les choses là où je les avais un peu laissées.
Perdre un parent est une des plus dures épreuves de la vie; elle nous fait prendre conscience de notre propre mort, de l’éphémère et change notre façon de voir et de concevoir la vie; reste à savoir de quelle manière…
Que dire, quoi faire dans ces tristes moments ?
Je me joins à ta peine et te transmet toutes mes condoléances.
Aldo.
Dans les étapes du long passage à l’âge adulte celle ci est la dernière.
C’est à la même époque que l’on commence à dire « il y a 20 ans… ».
Le deuil nous sépare des animaux; il prouve qu’on a de la mémoire et un coeur.
C’est la mémoire qui fait que personne ne meurt jamais complêtement.
Condoléances.
C’est en lecteur anonyme que je passe sur ton blog régulièrement depuis bientôt 2 ans. Je suis modeste pratiquant et j’apprécie tes explications et prises de position argumentées, au point d’éprouver de la sympathie à ton encontre.
Aussi je ne pouvais passer cette fois-ci sans laisser un commentaire et te présenter mes plus sincères condoléances.