Les bienfaits de la Force athlétique

Huit mois se sont bientôt écoulés depuis la reprise de mon entraînement et je me posais la question de savoir ce que la Force athlétique m’apportait dans la vie. Passer 1h30 en moyenne, presque tous les jours à tirer et pousser des charges plus ou moins lourdes a-t-il en effet un sens ? En comparaison avec les deux années que j’ai passé à ne rien faire, je le crie : OUI !

La vie de sédentaire m’avait fait perdre une partie des acquis de près de 15 ans de musculation. En termes d’acquis, il s’agit bien sûr de force et de volume musculaire. Mais lorsque j’ai souhaité reprendre la force athlétique, c’était pour récupérer, en plus de ces acquis, d’autres bienfaits qui me rendent service dans la vie quotidienne :

  • Tout d’abord, une plus grande résistance à la fatigue et au stress. Pendant l’entraînement, le corps produit des substances chimiques, les endorphines, dont les effets euphorisants et dynamisants peuvent durer jusqu’à 48 heures. Rien de mieux pour récupérer de la fatigue ou du stress accumulé au travail. Avec le temps, le corps et l’esprit se retrouvent. Le corps va mieux et la tête aussi.

  • Une amélioration de mon métabolisme qui me permet de faire quelques écarts dans ma diet’, dans la limite du raisonnable tout de même, sans craindre de conséquences pour mon poids (pensez-y pour les fêtes de fin d’année) et surtout de réduire mon taux de graisse sous-cutanée. Ben oui, plus un muscle est gros, plus il consomme de calories, alors si en plus il doit fournir des efforts intenses, il grignote les réserves disponibles. CQFD.

    health and weightlifting

  • Une hygiène de vie accrue. Même si le sport apporte une plus grande résistance à la fatigue et au stress, l’organisme a besoin malgré tout de repos pour reprendre des forces.
    Pendant ma période d’inactivité physique, il m’arrivait de ne dormir que quatre heures, parfois moins pour des raisons diverses. Aujourd’hui mon temps moyen de sommeil se situe entre six et huit heures. C’est mieux, mais pas suffisant. J’aimerais conserver une base de huit heures, mais cela me semble difficile en période scolaire (faut bien préparer la classe pour le lendemain !).
    En plus du temps supplémentaire passé dans mon lit, je passe plus de temps à faire la cuisine. Bon, je ne passe pas mon temps à faire de « la grande cuisine », mais préparer des plats simples à base de produits frais et manger équilibré est redevenu une habitude. Fini aussi le rituel chips-soda de 19 heures que j’avais adopté durant quelques mois et qui m’a fait plus de mal que de bien. Je bois également beaucoup plus d’eau à cause, ou je dirais grâce à ma tendinite. Comme quoi, elle aussi a changé certaines de mes mauvaises habitudes.

  • Mieux déplacer des objets lourds dans la vie quotidienne sans me blesser, en ménageant au maximum mon dos, en prenant l’habitude de garder le dos droit et de pousser sur les jambes. OK, là, ça peut vite devenir aussi un inconvénient si on vous sollicite un peu trop souvent pour des déménagements ou porter des cartons (j’anticipe l’arrivée des cartons de fournitures scolaires à la rentrée : « Heu, David, peux-tu m’aider à porter ce gros carton dans ma classe, s’il te plaît ?« ).
  • Une souplesse retrouvée. La musculation a la mauvaise réputation de nouer les muscles. C’est faux, à condition de faire les mouvements correctement, à pleine amplitude et de prévoir un temps pour les étirements de l’ensemble du corps à la fin de chaque séance.
  • Retrouver la confiance en moi. Qu’est-ce qui a pu me montrer ce dont j’étais réellement capable en deux ans d’inactivité ? J’ai beau chercher, je ne trouve pas. En tous cas, rien de bien transcendant. En prenant la décision de refaire du sport et surtout de faire de la compétition, j’ai commencé à me fixer des objectifs, à court terme, par exemple sur une séance en me disant je vais faire XXX séries, à XXX répétitions avec XXX kilos, et d’autres objectifs à moyen et long termes.
    Pour atteindre ces objectifs, il faut avoir confiance en soi et cette confiance grandit au fur et à mesure des réussites. Je n’ai pas atteint encore l’objectif à moyen terme des 500 kilos à cause de mes blessures, mais je sais que je peux le faire. Comment suis-je parvenu à soulever 195 kilos au soulevé de terre pour le championnat alors que faute de squats je stagnais à 180 à l’entraînement? J’avais besoin de faire sortir ce que j’avais dans les tripes, me prouver que j’étais capable de le faire pour le dernier essai de la compétition qui marquait la fin de la saison, et pour le faire je devais croire en moi. Cette réussite m’a donné davantage confiance en moi parce que je l’ai fait.

    Voilà pourquoi je m’entraîne régulièrement parce que ce que je fais en Force athlétique, je peux le transposer dans ma vie quotidienne.
    Pour continuer à progresser, je dois planifier mon temps, mon entraînement, me fixer des objectifs. J’essaie d’appliquer les mêmes principes en dehors de la salle.
    Est-ce que cela fonctionne ? La récupération musculaire est assez rapide, la récupération tendineuse l’est beaucoup moins et je l’ai vérifié à mes dépens, et développer un mental de champion demande encore plus de temps. Adopter la même attitude dans la vie courante est un processus tout aussi long. Je dois encore me bouger les fesses pour accomplir certaines tâches à temps au lieu d’attendre le dernier moment mais je note des changements. Allez, un exemple au hasard (euh, en fait, pas tout à fait au hasard, c’est pour boucler mon article) : ce blog. Lorsque j’ai repris l’entraînement, je souhaitais tenir un blog qui se démarquerait des autres blogs dédiés aux Powerlifting. Même s’il n’est pas encore comme je le désire, j’ai le plaisir de noter ma régularité à poster mes modestes articles. Un objectif est atteint, mais il en reste d’autres.

    Et si on parlait maintenant des bienfaits du blogging ?

  • 2 Comments

    1. On veut voir des photos de ton physique avantageux. Il y a 2 ans et maintenant.

    2. On veut, on veut…Si je veux d’abord ! ; )
      Merci pour avoir osé poster un commentaire. Tu as l’honneur d’être le premier.
      Pour les photos de « mon physique avantageux » d’il y a 2 ans, la réponse se trouve dans ma page de présentation : je regrette de ne pas en avoir. Pour aujourd’hui, c’est chose faite dans mon article sur l’Islande.
      Je viens aussi de publier un article dans lequel j’explique plus en détails pourquoi je mets peu de photos de moi.
      Mais patience… la saison sportive approche…

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