Championnat DC FFHMFAC 2010 – Zone Nord

Jusqu’à l’an dernier, le niveau national permettait de se qualifier au Championnat de France de Développé couché seul.

Cette saison, les qualifications ont été faites grâce à une double sélection; à savoir : obtenir à la fois le minima national ET valider une barre incluse dans les 10 meilleures de sa catégorie lors des Championnats Régionaux et / ou Championnats de Zone. Bon, je précise que par « 10 meilleures barres », il faut comprendre aussi « être le plus léger en cas d’égalité » car le poids de corps, au gramme près, participe à la performance. Autant dire qu’à cause de cette nouvelle règle, les derniers de chaque catégorie avaient intérêt à améliorer leur barre pendant ces Championnats de Zones, qui se déroulaient tous ce week end, pour espérer gagner leur place à Nantes.

Classé 8ème sur la liste provisoire avec une barre à 160 kilos, devancé par deux athlètes plus légers ayant validé la même charge et conscient que d’autres athlètes allaient s’ajouter à la liste, je devais faire au minimum 162,5 kilos à cette compétition qui s’annonçait passionnante et riche en barres ratées.

Après deux essais ratés, ma dernière barre à 162,5 kilos :

le mur !

Impossible de passer le point critique, même à 157,5 kilos, alors qu’il y a un mois cette même barre était passée facilement. Pourquoi ?

• Était-ce le lieu où se déroulait cette compétition, le ch’Nord ? Peu probable; hormis peut-être le gymnase mal chauffé et ses déprimants murs de briques… Comment ça, j’exagère ?
  

All in all it’s just another brick in the wall…

• Une erreur de préparation ? Les deux dernières semaines, j’avais privilégié la récupération : une semaine avant la compétition, à la séance-test, les 160 kilos étaient passés après une pause de dix jours sans maillot. Une séance légère à 65% sans équipement le mercredi précédent le Championnat, puis repos jusqu’au jour J. Je devais être en très grande forme en principe. En principe…
• Le poids de corps ? Facteur d’échec évident : la veille, samedi, au lever, ma balance affichait 71,9 kilos !!! Je n’étais jamais descendu à ce poids depuis au moins quinze ans. Brans-le bas de combat; ou plutôt, de repas : Petit déjeuner, menus copieux et banana split (oui, j’ai dû me faire violence, hum!) pour essayer de limiter la casse. Le matin de la compétition j’étais remonté à 73,9 kilos, mais avec le ventre plein.
• Mon F6 ? Le F6 est un maillot accessible quand on débute mais qui a un énorme défaut : il se détend très vite et perd de son efficacité. Les sensations de tension et de compression étaient moindres, réduites davantage par ma perte de poids.

Trouver d’autres explications pour comprendre est inutile; je sais maintenant une chose : la liste des qualifiés a été publiée et je ne fais plus partie du « top ten »…